Le bonheur a encore frappé est un nanar absolument hilarant, présentant une famille immonde vivant dans la banlieue parisienne au milieu des années 80. Les membres très beaufs de la famille Pinglard sont les héros de ce film qui prône le mauvais goût, la crasse, la mesquinerie, l'amoralité et autres joyeusetés en étendard.
Et comme on y rit beaucoup, voici quelques répliques qui m'ont fait rire - le genre de rire qui ne s'arrête plus, mais attention, les amateurs d'humour noir, immoral et très méchant devraient passer leur chemin :
"- Vous êtes marié, M. Pinglard ?
- Est-ce que je vous demande si vous vivez avec un nain ?"
Discussion entre Adolphe (le fils) et Achille (le père), au sujet du remariage de ce dernier :
"- T'avais qu'à pas la pousser dans l'escalier, t'aurais pas eu à te remarier.
- Alors là Adolphe, tu me fais de la peine. Tu sais bien que ta mère, elle est morte dans l'ambulance. Et comme en plus on garde la mère à ta mère, ça nous fait un échantillon. Prends plutôt exemple sur ta soeur, regarde comme elle est heureuse avec sa nouvelle maman. Si ça s'trouve, elle fait même pas la difference avec l'ancienne !"
Le patron de l'usine où travaille Pinglard, invité à l'anniversaire de Josette, la cadette handicapée physique (à noter que Josette est le seul personnage du film qui échappe à la bêtise et méchanceté ambiante) gêné devant le cadeau reçu (un aspirateur) et qui ne sait plus comment exprimer son avis :
"- Ooooh ! en voilà un joli cadeau pour une handicapée ! euh... une fille. Je voulais dire, une fille." (silence encore plus gêné).